TIME FOR OCEANS

Du 18 au 22 septembre, Stéphane Le Diraison et François Guiffant ont pris part à la 9e édition du Défi Azimut. Si le résultat sportif n’a pas été à la hauteur des espérances sur les « 48 heures Azimut » (une course de 665 milles), le duo de Time For Oceans a pu tirer des enseignements très utiles en vue de l’objectif majeur de la saison, la Transat Jacques Vabre (départ du Havre le 27 octobre). Le Défi Azimut a aussi été l’occasion de faire naviguer les partenaires (Suez, Bouygues Construction et Boulogne-Billancourt) en configuration course, à l’occasion des runs de vitesse puis d’un joli tour de l’île de Groix.

Après la Rolex Fastnet Race début août, Stéphane Le Diraison et François Guiffant ont pris part la semaine dernière à leur deuxième course en double, les « 48 heures Azimut », sur un parcours de 665 milles disputé dans des conditions toniques.

© ALMO FILM // TIME FOR OCEANS

« Une course précieuse pour se remettre dans le bain »

Après 2 jours, 5 heures et 33 minutes de course, le duo de Time For Oceans s’est emparé d’une 20e place bien en-deçà de ses espérances. « Nous avons cumulé les petites mésaventures », confie Stéphane.

« Nous avons eu un problème de concentration et mal pris en compte les modifications de parcours, ce qui nous a fait perdre beaucoup de milles. Par ailleurs, nous avons commandé un gennaker de capelage mais la livraison a pris du retard et nous ne l’avions pas pour cette course. Résultat, au reaching dans la brise, nous avons dû naviguer avec le J1 (génois) et nous n’avions pas la toile du temps. Cela a engendré un déficit de vitesse d’un nœud pendant une quinzaine d’heures. Nous avons aussi eu un problème de hook et la grand-voile s’est affalée toute seule. Notre pilote nous a aussi joué des tours… Tout ça mis bout à bout fait beaucoup pour une course sprint ! »

Stéphane Le Diraison retire tout de même des enseignements instructifs de cette confrontation de très haut niveau.

« Cette course a été très utile pour se remettre dans le bain et nous revenons avec une liste de points d’amélioration qui vont nous permettre de faire une belle Transat Jacques Vabre. Le duo avec François fonctionne bien. Nous avons tiré les leçons de la Rolex Fastnet Race. Nous avons progressé en termes de communication et de rythme à bord. Les fondamentaux sont bons, c’est encourageant pour la suite. »

Un beau moment de partage avec les partenaires

L’intérêt du Défi Azimut est aussi de permettre de faire naviguer des invités. Lors des runs de vitesse (jeudi 18 septembre) puis du tour de l’île de Groix (dimanche 22 septembre), Stéphane et François ont ainsi embarqué des partenaires.

« Cela a permis de leur montrer le bateau en situation de course. Cela leur a beaucoup plu et c’était un grand plaisir de partager ces moments avec eux. Les partenaires ont aussi pu mesurer l’importance des modifications qui seront faites l’hiver prochains sur le bateau », se réjouit le skipper de Time For Oceans.

Penser à la Transat Jacques Vabre, et anticiper la suite

Le 27 octobre, Stéphane et François prendront le départ de la Transat Jacques Vabre. Aux alentours du 15 octobre, ils partiront en convoyage vers Le Havre.

« D’ici-là,nous allons enchaîner les sorties d’entraînement pour garder le rythme et tester différents éléments du bateau, comme la nouvelle voile qui nous a tant fait défaut sur le Défi Azimut », souligne Stéphane.

L’heure est également à l’anticipation et à la préparation du grand chantier d’optimisation qui sera effectué sur l’IMOCA Time For Oceans à l’issue de la Transat Jacques Vabre, comme l’explique Stéphane Le Diraison :

« Nous avons acheté les foils, les nouveaux safrans sontdessinés et en cours de fabrication, les plans du nouveau roof sont finalisés… Nous voulons qu’avant le 15 octobre, tout soit validé afin que le chantier puisse débuter dès le retour du bateau de la Transat Jacques Vabre, début décembre. »