TIME FOR OCEANS

Partis du Havre hier à 13h15 avec 28 autres IMOCA, Stéphane Le Diraison et François Guiffant ont vécu 24 premières heures toniques, obligeant à vite se mettre dans le rythme. De l’aveu même de Stéphane, il y a eu du bon et du moins bon depuis le départ. Le duo de Time For Oceans, qui pointait en 18e position et progressait toujours à vive allure à 16h, n’a rien l’intention de lâcher sur cette longue route qui mène à Salvador de Bahia.

C’est toute la difficulté du départ d’une grande course au large : Après une semaine havraise intense avec beaucoup de sollicitations, Stéphane Le Diraison et François Guiffant ont dû se mettre très rapidement dans le bain et vite reprendre leur marques à bord de Time For Oceans, dans ce début de Transat Jacques Vabre exigeant.

« Les erreurs ne passent pas inaperçues »

« Après le départ, il a fallu remonter au près jusqu’aux superbes falaises d’Étretat. Le paysage méritait le détour ! Nous sommes bien partis mais sur la fin quelques bords mal inspirés nous ont couté cher. L’envoi du gennaker (voile creuse) a été laborieux, une écoute était montée à l’envers. Conclusion nous avons perdu de précieux milles dans la bataille, le groupe de devant s’est échappé avec un vent plus favorable. La traversée de la baie de Seine a été catastrophique, nous ne trouvions pas les bons réglages pour faire avancer le bateau. Nos concurrents vont vite, le niveau est relevé et les erreurs ne passent pas inaperçues. »

Heureusement, en approche du Cotentin les choses sont rentrées dans l’ordre comme l’explique Stéphane : 

« Nous avons tiré un joli bord en direction d’Ouessant et nous n’avons pas boudé notre plaisir de rattraper puis doubler certains rivaux ! Surtout après avoir été malmené la veille ! »

© Alexis COURCOUX

« Le bateau surfe de vagues en vagues à un rythme effréné »

Les conditions, bien que musclées ne déplaisent pas au duo de Time For Oceans, qui navigue sur un IMOCA costaud et bien fiabilisé.

« La direction de course nous a concocté des conditions sur mesure : depuis la bouée d’Antifer nous sommes au portant. L’ambiance à bord est plutôt humide, le ciel gris et la mer agitée mais le bateau surfe de vagues en vagues à un rythme effréné », se réjouit Stéphane Le Diraison.

Dans le bon groupe

« Après cette nuit agitée, avec de nombreuses manœuvres, le rythme du large s’installe à bord de Time For Oceans, nous profitons du vent plus stable pour dormir un peu et nous sécherAu lever du jour nous avons pu apprécier la beauté de la côte finistérienne, accompagnés de dauphins qui nous ont suivis pendant plusieurs milles. »

Depuis, Stéphane Le Diraison et François Guiffant progressent toujours à bonne vitesse (environ 18 nœuds). A 16h, le tandem de Time For Oceans pointait donc en 18e.

« Nous sommes dans un groupe avec lequel nous imaginions jouer mais il y a d’autres concurrents directs devant nous. Il y a plein de choses à faire ! », conclut Stéphane.

© Alexis COURCOUX

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